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L'apprentissage de la natation selon Raymond CATTEAU

L'apprentissage de la natation selon Raymond CATTEAU
20 février 2011

SITE

nos aimables visiteurs peuvent aussi
étendre leur recherche  et
voir la version actualisée  du blog

avec séquences vidéo

en se reportant à   
raymondcatteau.com

pour y participer

et nous questionner

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7 mars 2010

2010 ANNÉE des OPPORTUNITÉS de FORMATION

vivre, découvrir et comprendre la pédagogie de l'action en natation par :
- la construction et l'animation de séances
- le perfectionnement de ses nages,
- la réflexion sur les fondements,
plusieurs stages vous le proposent.

après le colloque régional du comité Midi-Pyrénées de natation le 9 janvier à Toulouse
         les journées du Comité Régional et de l'Université à Nantes des 5 et 6 février,

vous pourrez participer :
au stage  d' ANIMATEURS NATATION   "tous niveaux - tout public"
à SORGUES  près d'Avignon    du 12 au 17 avril 
renseignements / inscription = monique.gimenez@fsgt.org  ou Christophe 06 14 22 34 41

au Séminaire incontournable de DINARD  du 30 mai au 11 juin
renseignements / inscription  danielbouchet35@wanadoo.fr

au stage de formation d'intervenants en natation
à MIRANO  Italie  du 22 au 28 août
renseignements / inscription :  info@miranonuoto.it

au stage de formation d'entraîneurs
à CHÂTILLON sur INDRE   du  24 au 30 octobre
renseignements / inscription  :      jaquatix@gmail.com

en attendant le plaisir de vous  y rencontrer
n'hésitez pas à vous exprimer sur le BLOG

31 janvier 2010

VERS LA CRÉATION d'un SITE

la plupart de nos visiteurs actifs préfèreraient accéder directement au thème de leur choix.
la disposition linéaire du blog ne s'y prête pas.
d'où l'idée de réaliser parallèlement à notre blog un SITE
que pensez-vous des rubriques suivantes ?
PAR VOTRE CHOIX   AIDEZ-NOUS !

PROPOSITION CATEGORIES SITE CATTEAU

1      LE FONCTIONNEMENT DU NAGEUR...                        
1.1   De l’équilibre instable du terrien à l’équilibre stable du nageur : le CORPS flottant.. ... .
1.2     Du corps érigé  au corps immergé à l’horizontale   le nageur « traction avant ».............
1.3     Pour aller économiquement  toujours plus loin et vite :..la force croissante...............
2     LA CONSTRUCTION DU NAGEUR..........................................................................
2.1      Partie initiation... pour dépasser le stade de l'épreuve et de l'engloutissement............
2.2      Partie performance... pour aller toujours plus loin..................................................  .
2.3      Partie compétition... pour aller toujours plus vite................................................... 
3             l’  ENTRAÎNEMENT ..............................................................................................
3.1       Fondements théoriques...........................................................................................   
3.2      Conception, organisation et planification de l'entraînement....................................   
3.3      La formation du compétiteur .....................................................................................
4         PEDAGOGIE............................................................................................................
4.1       Fondement théoriques.............................................................................................   
4.2      Pédagogie de l'action..............................................................................................   
5          TRAVAUX PRATIQUES........................................................................................
5.1       Cas concrets..........            ......................................................................................   
5.2      Expérimentation.....................................................................................................    
5.3      Multimédia............................................................................................................  .
6         DIVERS..................................................................................................................  .
6.1       Contributions inclassables ......................................................................................   
6.2      Boite à  idées...........................................................................................................
6.3      Actualités...............................................................................................................    
.......................................................................................................   
7    TERMINOLOGIE
Les conditions de la pensée rationnelle : bien définir ce dont on parle            
8    BIBLIOGRAPHIE   
Choix de lectures                                                   
9    IMAGES
photos originales

6 décembre 2009

PLAQUETTE SEMINAIRE 2010

Le 7ème séminaire d'apprentissage de la natation sous la direction de Raymond Catteau, sera organisé du 30 Mai au 11 Juin 2010 à DINARD.

Pour voir la plaquette, cliquez sur:        plaquette_2010

8 janvier 2009

PUBLICATION de LA NATATION DE DEMAIN Les

PUBLICATION de LA NATATION DE DEMAIN Les visiteurs qui recherchent sur notre blog, une vision complète de la nouvelle conception de la natation et de son apprentissage se trouvent en présence de fragments plus ou moins importants et plus ou moins nombreux qu’il n’est pas facile de reconstruire ou organiser en système complet et cohérent sans avoir préalablement participé à un ou plusieurs « séminaire pédagogique » à Dinard. La récente publication de « LA NATATION DE DEMAIN : une pédagogie de l'action » vient combler cette lacune en proposant un outil multimédia (livre et DVD) à leur intention. Une traduction en langue italienne est en préparation. The visitors who look for on our blog, a complete vision of the new conception of the swimming and its learning are in the presence of more or less important and more or less numerous fragments of reflexions. That’s not easy to rebuild or to organize in complete and coherent system without having participated beforehand in one or some " educational seminary " at Dinard (France). The recent publication of " THE SWIMMING OF TOMORROW: a pedagogy of the action " comes to fill this gap by proposing a multimedia tool (book and DVD) in their intention. A translation in Italian is in preparation. Si vous souhaitez vous procurer cet ouvrage : http://www.fsgt.org/spip.php?article722 Pour commande en France http://www.bazina.com/productdetail.php? Autres pays (carte bancaire)
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9 novembre 2008

RUFFEC 2008

UNE ORGANISATION

 7 jours de stage,
 Une centaine d’heures de formations,
 14 entrainements, 2 par jour,
 3 séances de préparation physique
 1 journée de colloque régional
 3 sites d’hébergement partenaires

L'organisation fut en tous points remarquable et tous les participants en savent gré à DAVID

les PARTICIPANTS ENTHOUSIASTES
 24 entraîneurs :
 1 Cadre Technique National du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative placés auprès de la Fédération Française de Natation,
 2 Cadres Techniques Régionaux du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative placés auprès de la Fédération Française de Natation,
 1 Professeur de Sport, formateur au CREPS de Dinard,
 2 professeurs d’EPS de l’Education Nationale,
 4 entraineurs diplômés du Brevet d’Etat second degré,
 10 entraineurs diplômés du Brevet d’Etat d’Educateur Sportif des Activités de la Natation,
 4 Entraineurs Italiens,
 2 stagiaires BEESAN du CREPS de Poitiers, chargés de filmer tous les temps de formation du stage.

Posté par raymond, 09 novembre 2008 à 17:21

8 novembre 2008

Pour les nouveaux arrivants sur le blog

Bienvenue à ceux nouvellement venus sur le blog. Compte tenu de la longueur des messages, les derniers commentaires n'apparaissent plus en haut à droite en début de lecture. Vous les trouverez tout en bas (dérouler jusqu'en bas du dernier message) à gauche.

Pour envoyer un commentaire : cliquer sur le titre du dernier commentaire. Remplir les cases (nom, adresse mel, titre du commentaire, écrire votre commentaire) et valider. Votre commentaire apparaîtra à l'écran.

Si vous voulez répondre à un message précis, cliquer sur la petite ligne grise "commentaires" qui se trouve juste sous le messgae, remplir les cases citées ci-dessus, valider, votre commentaire apparaît suite à ce message.

7 novembre 2008

au DEBUT un PROJET le lecteur non averti devrait

au DEBUT un PROJET

le lecteur non averti devrait savoir que lisant le commentaire qui précède, il se trouve plongé presque en fin de stage.

il me semble nécessaire de situer le déroulement des journées ayant précédé l'arrivée de Daniel sans occulter quelques débats de fond très riches
marqués par l'explicitation de nos hypothèses.

faut-il rappeler que nous tentons de nous inscrire dans une attitude expériementale en pédagogie de l'entraînement.

l'avant-projet qui suit a été vproposé à l'ensemble des intervenants.
il laissait beaucoup de latitude pour que chacun s'adapte en fonction des contraintes non prévues.

AVANT-PROJET RUFFEC 2008

Thème général : Construire le nageur et construire son entraînement par le haut niveau pour accéder à la haute performance.

Objectif du stage : faire expérimenter et approfondir par les stagiaires, à travers les problèmes posés par la construction collective et l’animation individuelle de séances d’entraînement, le recours aux connaissances disponibles, une conception rationnelle de la natation.

Rendre lisible, intelligible et utilisable une nouvelle (autre) cohérence.
Revisiter les notions
- de natation (ni inconsistante, ni inconsidérée)
- de nageur (somme d’éléments ou suite de niveaux de structuration identifiables….)

Proposer et Vivre une pédagogie de la construction
- innover notre pratique = de la pédagogie du mouvement à la pédagogie de l’action
- la fonder = construction : produit ou processus
- théoriser notre pratique : apport de connaissances
- proposer des outils et des pratiques d’analyse

Les passages obligés
- de la construction du nageur
- de son entraînement

S’approprier la nouvelle conception par sa mise en œuvre active
- analyse de la pratique en utilisant cadre de référence explicite et des outils
- élaboration collective des séances
- conduite individuelle des séances

Cadre de la mise en œuvre :
- Emploi du temps : travail, repas, repos
- Horaires de piscine
- Horaires de travail théorique
- Répartition des interventions

Répartition des stagiaires
- toutes nos séquences sont accessibles aux entraînés (nageurs acteurs)
- préciser les modalités
- envisager des sous-groupes hétérogènes d’entraîneurs


Intégrer dans ce cadre modifiable des points jugés importants par les organisateurs ou intervenants. 07/11/2008

la distinction est essentielle entre le "haut niveau" d'organisation
dans le fonctionnement du nageur et la "haute performance" définie par le chronomètre.
il peut y avoir des comportements de haut niveau avant que le nageur atteigne la haute performance.
la construction du nageur recherche le plus rapidement possible le fonctionnement de haut niveau à stabiliser.

Posté par raymond, 07 novembre 2008 à 20:06

4 novembre 2008

Présentation des stages à FONT ROMEU et RUFFEC Toussaint 2008

Chers lecteurs du blog

Voici quelques documents qui proviennent des stages organisés à

la Toussaint

2008 à Font Romeu et à Ruffec. J’ai eu la chance d’assister aux deux.

Font Romeu du début jusqu’à la dernière intervention de Christian Donze à laquelle je n’ai pas assisté à cause de la météo qu’il me pardonne. (

25 cm

de neige fraiche)

Ruffec à partir du 29 octobre au soir jusqu’à son terme.

Vous trouverez d’une part les notes que j’ai prises au cours des diverses interventions, qui n’engagent que moi. D’autre part, des documents que les divers intervenants ont bien voulu me confier. Nous mettrons l’intégralité sur le blog, mais en plusieurs fois.

Je tiens à remercier les organisateurs. L’ALREN (Association du Languedoc Roussillon des Entraîneurs de Natation) et son Président Lionel Barnades, pour Font Romeu avec l’intervention permanente de Richard Martinez, responsable du pôle France de Font Romeu. 

Le Comité Régional de Natation du Poitou- Charentes et le Conseiller Technique Régional, David Nolot, cheville ouvrière de cette organisation, avec Raymond Catteau intervenant à chaque instant.

J’ai ressenti dans ces deux stages un souffle nouveau et un souci commun d’entraîner autrement, en mettant en œuvre une pédagogie de l’action et une conception de la construction du nageur inspirée des travaux de Raymond Catteau, « omniprésent » à Font Romeu et à Ruffec.

Avec Raymond, à Dinard depuis 2004, lors des différents Séminaires Apprentissage de

la Natation

de Dinard, nous mettons en œuvre la construction du corps flottant projectile propulseur avec 200 élèves des écoles publiques de Dinard de la moyenne section au CM2, deux séances par jour, pendant quinze jours, avec des résultats remarquables.

Depuis plusieurs années, au moins depuis le stage de Mégève de 1999, et les autres stages organisés par

la DTN

, cette conception novatrice est mise en pratique au plus haut niveau de pratique en France pour construire de meilleurs nageurs. Ces deux stages vont aider à construire le chaînon manquant entre l’école et le haut niveau, la formation de meilleurs nageurs dans les clubs.

J’ai été impressionné d’entendre à Ruffec, en présence de Raymond Catteau, à Font Romeu sans la présence de Raymond Catteau, des techniciens de la natation utiliser les mêmes mots et partager les mêmes convictions. Le déplacement du DTN Claude Fauquet à Font Romeu, son intervention, celles de : François Bigrel, Olivier Nicolas, Christian Donze, montrent le souci des responsables de la natatioon sportive française d’utiliser les travaux de Raymond Catteau comme base de réflexion et d’action pour faire progresser notre natation à tous les niveaux. La présence et les interventions à Ruffec de Marc Begotti, de Jean Lionel Rey, (venu avec des nageurs de l’INSEP). La  présence d’Alain Catteau, de Mauro, de Jean Michel Mattuissi, de Jacques Trouquet et de tous les autres, ont apporté dans les débats un niveau de réflexion étonnant.

La machine est en marche, je suis optimiste pour l’avenir, nous sommes chaque jour moins minoritaire, nous atteindrons un jour prochain « cette masse critique qui permettra la réaction en chaîne », c'est-à-dire une diffusion plus large de la conception de Raymond Catteau et sa mise en œuvre au quotidien. Il y aura des querelles d’interprétation. Des stages comme ceux que nous venons de vivre et le blog permettront par l’échange d’avancer pour construire de meilleurs nageurs.

Merci à tous : organisateurs, intervenants, entraîneurs, stagiaires et nageurs.

Bonne lecture Daniel Bouchet

4 novembre 2008

Stage RUFFEC 2008 : travail en salle

Jeudi 30 octobre 11hOO retour séance.

Sur un truc général tu fais de la pédagogie différenciée.

MB : tu constates qu’ils sont tous en train d’agir, ils sont en train d’expérimenter des choses, ils sont sortis contents, ils ont senti que cette séance leur a appris quelque chose. Ils ont expérimenté.

JMM : Je trouve la séance remarquable.

Mauro : Vous avez le droit de faire des erreurs. Tu ne peux pas dire, j’ai vu faire cela quelque part.

MB : Il faut un projet.

Mauro : la tâche obligatoire, si vous demandez quelque chose il faut un projet, on peut se tromper mais il faut savoir ce que l’on fait.

MB : j’ai vu une séance où manifestement, il n’y avait pas de projet, mais la personne était quand même capable de se justifier.

Mauro : C’est vrai, mais souvent les réponses sont magiques. Alain a dit hier : « l’entraînement c’est le projet. »

JMM : hier je me plante avec une situation, en pensant simplifier, je mets le nageur en difficulté. Mon intention était d’enlever la difficulté liée à la respiration.

MB : Quelle est l’intention qui est derrière ?

JMM : le déplacement

MB : Le déplacement, on revient au mot magique.

MB : la tâche que tu demandes, tu veux passer de la verticalité à l’horizontalité, mais cela n’est pas ton intention.

JMM : l’objectif, c’est d’améliorer leur propulsion.

MB : qu’est ce que tu leur demandes ?

JMM :  On prend un point d’appui sur l’eau, je vais leur demander de pousser le plus fort possible

Mauro : toucher les pieds au fond, la tâche était de donner un coup de bras pour sortir le plus haut possible, ensuite se déplacer sur le dos en flèche, puis un seul coup de bras pour se propulser.

JMM : première erreur, je tiens les pieds.

Mauro : le but c’est la recherche de l’alignement, il faut qu’ils cherchent, avec un pull buoy ils ne cherchent pas. C’est le contraire de ce qu’on veut construire.

MB : tu dis que le pull buoy facilite mais en fait non, il empêche la construction. Pour construire, il faut qu’il y ait des contraintes ; être indéformable ça doit conduire à nager vite.

Mauro : l’objectif, la haute performance dans la durée, pour avoir des résultats à 35 ans il faut un haut niveau. On recherche le haut niveau. Magnini, chaque cycle sa tête est complètement immergée. Phelps et Popov montent moins.

JMM : A un moment il y en a une qui te dis je suis gênée par ce que je n’ai plus de souffle.

Mauro : l’apnée n’est pas un problème, pour moi la difficulté respiratoire est un indicateur pour savoir si la tâche est possible ? Ils ont essayé, ils sont arrivés aux limites, donc j’ai changé.

RAYMOND CATTEAU

Groupe A : Ligne d’eau N° 3 repérage dans l’espace sur les trois plans, par rapport à cela il y a des questions, par rapport au plan saggital, deux ou trois nageurs en difficulté, mais pour ceux qui ont réussi, est ce qu’il fallait proposer une autre tâche. Pourquoi ne pas faire un mixte des trois plans.

Raymond : c’est une très bonne question.

X : on voudrait une réponse,

Raymond : vous ne l’aurez pas tout de suite.

X :l’explication avant l’action, comprendre pour réussir ou l’inverse ?

Essayer de construire la séance avec l’entraîné et l’entraîneur.

Nicolas : on a proposé une tâche mais sans vraiment en amont la faire comprendre au nageur. Ils étaient en échec sur quelque chose, il aurait été intéressant… Ils ont fait une tâche sans faire de lien. On s’est posés deux questions. Est ce qu’on fait du repérage pour faire du repérage, ou bien part t’on des caractéristiques comportementales du nageur ?

Sur le plan saggital pourquoi s’arrêter à la surface de l’eau quand on est sur le dos ? Pourquoi ne pas aller plus loin ?

Groupe B

Deux questions centrales : qu’est ce qui apparaît être des obstacles pour nous pour entraîner autrement ? Passer de : thèmes de travail à, niveaux de fonctionnement du nageur. On aimerait identifier clairement ces niveaux de fonctionnement. Il y a une notion de prise de risque, et un épuisement cognitif de l’entraîneur. Concevoir ce qu’est l’entraînement intégré. On fonctionne par morcellement

Ex : je voulais travailler des aspects physiologiques comme VO2 max, comment l’intégrer dans un fonctionnement global ? Quand on fait de la physio, on nage, quand on nage on fait de la physio ;

Alain : par rapport à la prise de risques, ils demandent des parachutes, ils ont l’impression qu’ils risquent de prendre des risques, ils ont peur que les résultats soient moins bons

Mauro : perdre un modèle efficient pour un autre modèle moins sûr.

Si on reproduit ce qu’on a fait la saison précédente on prend moins de risques.

Raymond : il n’y a aucune certitude.

X : C’est normal de prendre des risques.

Raymond : vous êtes en compétition avec d’autres. C’est de la diversité des réponses que peut naître le succès. Il se peut que leur modèle soit juste mais il peut manquer un élément.

Y : Comprendre ce qui est un obstacle pour nous peut nous aider à dépasser cet obstacle.

Alain : on peut partager l’expérience de ceux qui ont pris des risques, on ne sent pas tout seul.

Groupe C :  On est parti sur un échauffement, Bertrand à fait l’échauffement, il ne voulait pas qu’ils nagent pour nager. Objectif de la séance : vérifier objectivement l’acquisition du repérage segmentaire, il est parti de la séance d’avant avec un repérage sur l’horizontale, il s’est rendu compte que ça n’était pas acquis pour tous. Raymond pensait que Bertrand essayait de faire sentir aux nageurs tous les plans à la fois, Raymond à dit : « il vaut mieux faire, un à la fois. » En changeant la position  de leurs corps, ils n’étaient pas indéformables.

Tâches de retour aérien rapide en dos à deux bras, dès qu’ils pensaient avoir fini de pousser ils devaient sortir leurs bras avec retour rapide.

Ils ont vu sur la vidéo de M Phelps, qu’il finissait en pap les mains serrées. On a essayé de le reproduire dans l’eau après l’avoir essayé sur le mur par un rétablissement de la suspension à l’appui.

Bertrand : la question qui se pose : on a remarqué quel les nageurs s’alignaient sur les parties non nagées, mais quand ils nagent le corps n'est plus indéformable. Faut il continuer à travailler l’indéformabilité, si oui, comment ?

Groupe D

Mauro a conduit la séance, Maestro, au départ exploration de l’indéformabilité, et un petit souci d’équilibre chez un nageur. Séance remarquable en termes de cohérence des propositions de l’évolution des propositions, des réponses des nageurs.

C’était un vrai bonheur. En milieu de séance, elles ont demandé un parcours chronométré, à la fin de la séance elle n’ont pas voulu s’arrêter.  Il a dit trois fois, c’est fini. Réceptivité des nageuses optimale. Travail de groupe avec une adaptation individuelle, sans trahir la tâche proposée, pour chaque tâche, il y avait possibilité de répondre aux besoins réels du nageur. Apnée, indéformabilité, etc… une même tâche permettait à chacun d’évoluer.

Mauro : la tâche centrale : « on a simplement commencé de nager en crawl et de mettre une culbute au milieu du bassin ensuite on a demandé de le faire au fond, on a fait quelque chose hors de l’eau pour construire les sensations de la tête au sol, puis on a demandé de pousser au fond du bassin et de trouver la position allongé, la tâche à été progressivement complexifiée, avec adaptation pour chacun, un avait un problème d’apnée on a adapté. Ils ont toujours travaillé ensemble avec la même tâche.

MB / ce qui était similaire avec les images d’hier sur Phelps, tu as dit on était déjà dans de la construction de haut niveau. Phelps qui s’éjecte avec un corps parfaitement aligné, et le pilotage par la tête.

Quand ils ont du pousser sur le fond, les corps étaient alignés, ils ont du avoir la tête qui pilote, il faut : indéformabilité, alignement sur la trajectoire, puis changement de trajectoire puis nage avec grande vitesse.

Mauro : pour moi, la chose qui m’a intéressé, c’est le travail de respiration, j’ai trouvé que surtout Hélène, souffler se vider. Après j’ai demandé de respirer comme vous voulez, mais vous avez le droit d’inspirer seulement quand vous avez soufflé complètement, ainsi ils étaient désorganisés, donc ils pouvaient construire.

Je ne donne presque jamais de distance courte, je nage sur deux cents mètres, mais j’interromps chaque fois que nécessaire si cela ne marche pas. Je demande tout le temps un

200 m

qui presque jamais n’est réalisé. C’est important pour moi que pour le nageur, c’est pas un 25m.

JMM : ils ont nagé 1700m.

Mauro : j’ai eu la nécessité d’arrêter car ils étaient fatigués, ils m’ont demandé de baisser l’intensité.

JMM : il est capable de justifier.

MB : il est capable d’expliquer son intention de façon claire. Quand on a accès à son intention, tout est clair.

JMM : une question : différence entre tâche et exercice ?

MB : dans cette leçon, je n’ai pas vu d’exercices.

RAYMOND

La première question est intéressante,  Pourquoi pas les trois plans en même temps ?

Ici vous avez des bâtiments dans tous les sens, mais il y a un plan que vous retrouvez tout le temps, l’horizontal.

Le débutant, sous la surface, il ne l’a jamais vécu,  Il n’y a pas d’adaptation possible aux objets sans une interdépendance entre l’espace du sujet et son espace d’action, ils se construisent l’un par rapport à l’autre et l’un en fonction de l’autre, ils sont indépendants, et précis

Si par rapport à cela, comment voulez vous que je construise la limite entre deux plans ? D’où la nécessité d’avoir un élément du sujet qui le renseigne sur sa position. je construis le plan horizontal par ce que je fais parcourir à des segments des trajectoires horizontales. Je peux le construire en étant vertical.

L’horizontale est indépendante du sujet, il faut construire le plan horizontal dans différentes positions, ce qui va être importan, c’est de construire des perpendiculaires.

Mauro a raison,

Raymond : (expérience de l’exploration nécessaire de l’espace d’action avec le corps les yeux bandés, pour savoir où se trouve la chaise) .Elle vient de faire une action, descendre de la  table par la chaise, pour que son action soit possible, il a fallu qu’elle construise son espace d’action. Ce qui montre le caractère indispensable de la structuration de l’espace d’action  pour exercer des actions réussies.

L’espace de déplacement va être orienté, on suppose qu’il va aller en ligne droite.

Le mettre aux épaules pourquoi c’est important ?

Comment repérer ce qui se passe si on n’a pas de repères ?

JMM : tu nous a expliqué hier en petit groupe, ces repères.

Raymond : il paraît que ce perçoit en premier l’enfant, ce sont les variations de vitesses. Donc il associe espace et temps.

Mouvement par rapport à quoi ?

JMM : Reprends la fin.

JEUDI 30 OCTOBRE 2008 APRES MIDI

La première forme est corporelle, puis il y a la finalité du geste, puis il y a la généralisation. Ils ont compris.

Construire la séance avec l’entraîné : j’ai quelques réticences, est ce que le nageur est capable ? Ce dont il aura besoin pour aller plus loin, je ne crois pas, ça n’est pas son boulot, est ce que l’élève peut se passer du maître ?

Il peut y avoir concertation.

Quels obstacles pour entraîner autrement, les niveaux de fonctionnement à identifier.

Les caractéristiques qui demanderont le moins de combinaisons de mouvements, le moins de durée.

Des niveaux de natation : de manière très empirique, si je suis le mécanisme de construction d’une action, elle me semble fonctionner suivant un mécanisme de structuration progressif.  On ne va pas s’adapter : du  « je suis terrien, à je suis meilleur nageur. » L’adaptation c’est le résultat d’un double processus, l’assimilation, lorsqu’un individu entre dans du nouveau, il ne peut le faire qu’à partir de ce qu’il sait faire, mais comme le résultat n’est pas forcement satisfaisant, alors je modifie quelque chose dans ma manière de faire, alors j’accommode. Pour le nageur, le premier niveau d’adaptation va être d’aller d’un point à un autre en conservant quelque chose du terrien, je veux savoir où je vais, l’espace de vision est séparé de l’espace d’action, ça peut fonctionner pendant un certain temps. Pour être dépassé il va falloir se transformer, unifier l’espace d’action et l’espace de vision, donc la capacité de s’immerger. Vouloir rester immergé cela entraîne quoi ? Rester au fond n’est pas possible, ils s’organisaient pour ne pas descendre ils constatent qu’on ne peut pas rester au fond. Ils se rendent compte qu’on flotte, contradiction entre la représentation et la réalité.

Dans les propositions que j’ai faites, j’ai mis au terme de la construction du nageur scolaire, il passe  (pour que l’activité ait un sens il faut une cohérence des représentations, Bernard Jeu) : les structures d’espace du nageur, caractéristique dominante, espace délimité par la ligne d’eau, le aller là bas, c’est traverser une étendue d’eau. Si je suis bien ce qui est établi dans la cervelle de tout le monde. B Jeu dit : « je suis allé à l’île merveilleuse. »

Chez mon nageur en construction la distance prime la vitesse. Ne pas faire entrer dans un entraînement systématique un enfant qui ne nage pas 400 à

800 m

. Cette adaptation spontanée existe, je ne la refoule pas je veux la dépasser.

Je n’aborde pas la respiration en soi. Tant que le nageur ne doit pas faire plus de

15 m

il n’a pas besoin de la respiration. L’apnée répond à nos besoins.

Au-delà on entre dans les systèmes d’entraînement.

Une vitesse moyenne d’un mobile qui est dans l’eau : Trois exemples de

50 mètres

1° 25m en 5 secondes, retour en 1 seconde.

2° premier

25 m

4 secondes ? retour 2 secondes.

3° Aller 3 secondes ? retour 3 secondes. En fonction de R = KsV², quelle est la dépense d’énergie à vitesse moyenne constante ?

1° 25 + 1 = 26,           2° 16 + 4 = 20,                       3° 9 + 9 = 18. Si on ne gère pas la puissance on a un gaspillage  d’où l’intérêt de nager à vitesse constante. Cela veut dire que le premier niveau d’adaptation est la recherche de la régularité d’allure.

Les étapes ultérieures, c’est la prise en compte des filières.

Les courbes de Mosso.  Physiologiste italien qui a étudié l’apparition de la fatigue.

Dispositif expérimental : il a accroché à un doigt d’un sujet un fil relié à un poids, il s’agit pour le sujet de soulever ce poids constant pendant un temps le plus long possible. Cette expérience avec divers sujets lui a permis d’identifier trois courbes de fatigue.  Est ce  vrai également en natation ?

Pour alimenter l’ensemble musculaire il faut trouver le carburant le comburant et évacuer les déchets. L’entraînement doit être construit pour en tenir compte ? Problème de la pompe, elle doit pouvoir développer une certaine puissance et se développer aussi. A un moment donné la circulation sanguine va transporter certaines hormones qui jouent un rôle important dans la performance. Expérience chez l’animal : le rat, on le leste avec  le poids  qui le fait couler et on le laisse se débrouiller, lui ne fait que ce travail là. On constate qu’il y a un certain développement des surrénales.

C’est à 70 % du maximum, que le développement des surrénales est maximum, pas à 100 %.

Le travail trop intense avec les déchets qu’il génère entraîne une imperméabilité de la membrane cellulaire défavorable aux échanges.

Le problème qui nous est posé à tous, celui  de l’acquisition d’un geste nouveau. Paillard parle de l’apprentissage d’un geste moteur nouveau qui passe par trois phases :

1° Dislocation des blocs fonctionnels.

2° Patiente recherche des solutions efficaces.

3° Production de solutions plus économiques, qui doivent coûter le moins cher possible en énergie et en attention.

On peut appliquer ce schéma  en natation.

La manière dont fonctionnent les actions pour se stabiliser, elles procèdent d’un mécanisme permanent d’ajustement. A tout instant les effecteurs sont informés par les récepteurs  sensibles.

Les coordinations externes, c’est le passage d’une modalité, c’est l’intégration de plusieurs actions  élémentaires qui peuvent se combiner en actions complexes d’ordre supérieur. Les actions élémentaires peuvent fonctionner seules.

Le plongeon, c’est quoi ? Un déséquilibre plus une impulsion. C’est une forme supérieure d’intégration, d’un déséquilibre et d’une impulsion.

Conséquences pédagogiques. Si je veux que quelqu’un plonge, il est indispensable qu’il soit capable de basculer, tant qu’il n’est pas capable de chuter sur son dos, il ne pourra pas plonger.

Coordination interne : par exemple, tourner de plus en plus vite.

Quand certains sautent dans l’eau, ils plient les jambes, comme s’ils sautaient sur terre. Quand les débutants à Dinard bougent les jambes en étant accrochés à la corde, le sens de ces mouvements,  serait une recherche du sol, c’est une action inadéquate, ils n’ont pas encore intégré l’action de l’eau sur leur corps.

Les appuis plantaires aident à l’analyse des variations de pression au sol qui remontant au cervelet qui commande la contraction de divers muscles pour que le centre de gravité reste au dessus du polygone de sustentation. Ceci fonctionne depuis qu’on marche. Quand on entre dans l’eau, la poussée d ‘Archimède nous plonge dans une situation inédite. Il y a un couple de forces qui va avoir des conséquences. Dans l’eau on ne peut pas choisir sa direction, on choisit la forme qui va grâce à l’action conjuguée des forces nous donner une direction. Le débutant se déséquilibre en pensant se rééquilibrer.

Différence tâche et exercice : La tâche c’est quoi ? Un des éléments qui va déclencher l’action.

Quel est l’intérêt de la tâche, c’est une action qui vise la modification de la réponse, une transformation du fonctionnement.

Pour entrer dans la pédagogie de l’action on ne peut pas dire quand tu auras réussi tu feras comme ça.

Imaginer un certain nombre d’actions qui combinées vont permettre d’atteindre un objectif de transformation.

L’exercice : = tu fais ça.  On ne poursuit pas un but de transformation. On donne de l’information, mais sans transformer un comportement.

Deux pistes : 1° c’est relatif à l’action.

L’action c’est quoi ? Définition de Piaget : « les praxies où actions chez l’enfant, les actions ce sont  des systèmes de mouvements coordonnés en fonction d’un résultat ou d’une intention. » Les mouvements ne sont que les aspects visibles des actions.

Si je propose un but, logiquement les systèmes de mouvements vont s’organiser.

J’ai testé  cette hypothèse. Tout ce que va faire un individu, pour me ramener un objet, c’est une action composée de plusieurs mouvements.  A quoi ça sert ?

31 OCTOBRE COLLOQUE DES ENTRAINEURS

Raymond : L’initiative du Comité est importante, elle offre une bonne perspective de développement de la natation. Cela montre la direction du but à atteindre. La voie empruntée par ce Comité me semble féconde. Il faut évacuer ce qu’on a dans la tête pour tenter d’y faire entrer des choses nouvelles. Avec Marc Begoti et Jean Lionel Rey

Retour séances 1° novembre 11H00

Charlotte : On a repéré  sur le groupe de l’INSEP, une question de David, comment le repérage corporel peut il aider ? Deux nageuses attaquent à l’opposé de l’axe du corps, j’ai fait l’hypothèse ?

David : hypothèse : je pense que si cette nageuse arrive à mieux savoir où elle est dans l’eau, dans  son action de nager le crawl elle sera plus performante, par ce qu’elle orientera mieux ses surfaces.

Raymond : qu’est ce que tu veux changer ?

David : l’orientation des surfaces propulsives.

Raymond : l’orientation dans quoi ? Pourquoi ?

David : en avant au début du cycle, la pâle croise l’axe, elle a une orientation qui perturbe la propulsion.

Raymond : on isole l’orientation du pourquoi il faut s’orienter, à quoi ça sert ?

Transformations sur tous les groupes, position de la tête. C’est pour mobiliser une orientation avec certaines contraintes. Qu’est ce qui fait qu’elle ne peut pas faire ça ? Problématique de l’entraîneur. Ici on est dans la problématique de la construction du schéma corporel. On est dans la problématique de construction des plans.

David : on a fait du repérage, mercredi mais elle ne s’est pas trouvée en difficulté.

Raymond : sans une quantité suffisante d’action, pas de transformation, il faut s’approprier une action nouvelle.

David : le problème est que si on demande de répéter, elle se blesse.

Raymond : elle fuit la résistance, est ce possible pour elle de faire autrement, cela ressemble à ce qu’à vécu le nageur de dos, il disait : « je pousse moins », Il se peut que mobilisant une surface plus grande, il avait besoin d’une  pression moindre pour être efficace.

David : pour cela il faut de l’expertise, car si on se fie à la réponse qu’il donne on va vers l’erreur.

Raymond : Quand on a rectifié la trajectoire sous l’eau il a été capable de mettre en place le retour balistique.

David : n’étant pas expert, par rapport au retour qu’il me donne, s’il me dit je pousse moins qu’avant, soit je fais comme toi, je continue, mais si je suis moins expert, je dis tu pousses moins, alors on abandonne cette solution.

Raymond : j’ai mis un demi siècle pour mettre les éléments en relation.

Daniel : l’option de David !

Raymond : elle est juste, nécessaire, mais pas suffisante, c’est un passage obligé, mais pour produire des effets il faudra au moins  20 ou

30 kilomètres

, c’est une activité perceptive. Il faut 20 ou 30 kms de repérage, c’est un minimum. Pas toujours le même exercice, dans les différents sens, surtout le négatif, mouvement extrêmement lent, l’activité perceptive prend appui sur le postural.

X : le plan vertical, frontal : comment lier le sensitif au sensoriel ?

Raymond : Il faut comprendre que quand je m’exprime, c’est le schéma fondamental, mais des fois les circonstances  nous amènent à laisser une partie du fondamental de côté.

Le sensoriel peut perturber, on risque de faire un plan vertical à partir des renseignements donnés par la vue et non pas par le plan des épaules.

Qu’est ce que l’exercice a apporté ? Mercredi elle réussissait mais ça n’était pas encore intégré.

Il faut conserver l’information kinesthésiques dans d’autres circonstances. Sinon quelle serait la justification de l’EPS ?

Groupe B : plusieurs questions : quels seraient les observables sur l’alignement ?

Dislocation des blocs fonctionnels, les définir, les identifier, les hiérarchiser.

Raymond : le corps indéformable, considéré par rapport à des axes ou par rapport à des plans. Egalement par rapport au fonctionnement, où s’opère le relais entre l’action de la rame et le bateau.

En début de stage

Dans les diapositives la dame de nage est où ? Sur l’humérus au niveau des trois grands, c’est à partir de ce point que s’effectue un transfert.

J Trouquet : tu as raison. Cette insertion est distante de la scapulo humérale.

Raymond : quand on dit que la propulsion se transmet à l’épaule je dis non.

2° Question : Travail de respiration. Celui qui a dirigé la séance a fait de travail de respiration, mais on n’a pas eu de retour des nageurs, on se pose la question de l’évaluation sur ce point particulier ?

Raymond : je ne sais pas.

Question : sur les blocs fonctionnels.

Raymond : on a donné un exemple hier, le nageur qui fait une culbute, il plie les bras et les jambes ensemble, c’est un obstacle, il va falloir dissocier les bras et les jambes. Dissocier une syncinésie.

Q : Pas de blocs fonctionnels pré définis ?

Raymond : un bloc fonctionnel est un obstacle au progrès, il faut pour dépasser l’ancien que ses structures justes soient disloquées pour faire du nouveau.

Daniel : la syncinésie est commandée par quoi ?

Raymond : il me semble que c’est plus postural que moteur, il faut retourner à Wallon, la revue enfance.

JMM : Ce qui me semble, c’est que tu le présentes comme devenu perturbant. L’automatisme ?

Raymond : on le fait apparaître lorsque les coordinations apparues sont pertinentes.

On reconstruit des actions nouvelles différentes qui vont impliquer des coordinations différentes.

MB : peut on dire quand quelqu’un, un débutant qui entre en grande profondeur, tout ce qu’il va mettre en œuvre est un bloc fonctionnel  qui ne va pas lui permettre de s’adapter.

Un bloc fonctionnel résiste, c’est un blocage.

Raymond : il ne faut pas se bloquer.

JMM : le bloc fonctionnel est il d’un autre ordre que l’automatisme ?

Raymond : l’œuf est le papillon en devenir. Il ne faut pas vous focaliser sur cela,

Groupe C : Bertrand , la séance s’est pas mal passée. Petits problèmes,

1 Souffle, peur du manque d’air ? Gestion du souffle.  Utilisation de l’expiration pour obtenir l’accélération du mouvement.

Un nageur limite son immersion en papillon, car il a peur d’aller sous l’eau.

Raymond : je reviendrai à des tâches d’initiation avec les yeux fermés,  plonger profond.

MB as tu obtenu ce que tu recherchais ?

Bertrand : oui. La gestion de la respiration, je ne vois pas comment les faire réussir.

Raymond : on se sert de ça pour faire apparaître de manière aléatoire une force croissante en étant capable de moduler l’expiration.  Es tu capable de moduler une accélération ?

Jacques Trouquet : il y a uniformément accéléré, et progressivement accéléré.

Raymond : je m’aperçois que lorsque les gens sont capables de faire un crescendo expiratoire, il y a une accélération.

Jacques Trouquet : Les élastiques, est ce que le retour des membres sup par l’élastique est intéressant ?

Raymond : non.

Jacques Trouquet : avec l’élastique ce sont les mêmes muscles qui travaillent. Le retour vers l’avant est assuré par des muscles qui ne sont pas les mêmes

Raymond : ce sur quoi j’ai centré l’activité de l’exécutant c’est la force d’intensité croissante.

Cette piste ne s’étant pas révélée féconde, on est parti sur autre chose.

L’abaissement du bras, cela a payé. Il fallait qu’ils perçoivent que ce qui leur permettait de mobiliser les masses d’eau, c’était de solidariser la main et l’avant bras.

Q : depuis le début on demande d’orienter les rames dans l’axe du déplacement.

Raymond : oui mais on est sur le dos.

Jacques Trouquet : on n’utilise qu’une composante de la résultante.

Raymond : tu nous montres les forces, ne pourrait on pas en orientant mieux, optimiser la propulsion ? Regardez vos nageurs, regardez la paume de la main, le mouvement sera d’abord perpendiculaire à la main.

Daniel : A travers un tâche proposée, pousser sur les pieds et entrer par la nuque, on n’y arrive pas, a ton fait suffisamment de travail ?

Rentrer dans l’eau par la nuque en poussant sur les jambes, en nage complète on ne l’obtient pas.

Raymond : heureusement en nage complète les bras servent à éjecter, à un moment c’est tellement intense que le corps monte. S’il y a assez de vitesse horizontale on ne retombe pas on passe par dessus. Je pense que le problème se situe à peu près où je l’évoque.

Groupe D : Jacques Trouquet : la mise en action a été lente, au cours de la semaine, Mauro a été brillant et  après chacun avait du mal, je me suis proposé pour intervenir ensuite, mais je n’ai pas senti une grande adhésion. Je n’ai pas dialogué sur cela, à partir de là, je ne me suis pas senti bien à l’intérieur du groupe. Chacun attendant du stage quelque chose de bien précis.

Raymond : il faut s’interdire de juger.

JMM : Il l’a ressenti comme cela, à aucun moment dans notre esprit on n’a voulu cela. La règle c’est que cela tourne en permanence. Au contraire moi j’ai trouvé que c’était courageux de sa part  d’intervenir. On ne se décidait pas qui intervient qui n’intervient pas ?

Raymond : au prochain stage ça ira mieux.

Raymond : dans coordinations Il y a ordination et co, mettre les choses dans un certain ordre et en même temps. C’est l’entrée en jeux soit successive soit simultanée de fonctions.  Comme ces fonctions sont habituellement dévolues à des éléments différents, on s’attache à la coordination des éléments. Et non pas des fonctions pour observer. Il faut un transfert des observables à ce à quoi ils servent, c’est vrai que dans la littérature on est au repérage.

Piaget : les actions… Piaget opère le résultat entre le mouvement et sa fonction. En pédagogie cela fonctionne en sens inverse, c’est par ce qu’on met en jeu des fonctions qu’apparaissent des coordinations.  Nos observables sont les segments qui sont révélateurs des fonctions.

Une retombée pédagogique, si on demande à quelqu’un de réussir quelque chose qui implique des coordinations de fonctions, elles vont se faire par nécessité. Chaque fois qu’on pense coordination, c’est le cervelet qui agit comme pour l’équilibre, ce n’est pas conscient d’ou l’illusion de la pédagogie qui isole les éléments  dans l’illusion de les reconstruire.

JMM : j’ai entendu équilibre, coordination ?

Deux types d’équilibre.

Raymond : trois types : l’équilibre instable, l’équilibre irrécupérable, l’équilibre indifférent.

L’équilibre est lié à l’action des forces qui s’exercent. L’équilibre c’est un effet, ce qu’il faut prendre en compte ce sont les processus d’équilibration. On a des équilibres a priori et des équilibres qui sont de compensations.

JMM : on va travailler sur les processus d’équilibration et non pas sur l’équilibre.

Raymond : et de rééquilibration.

M B : ce qu’à expliqué Raymond pour les coordinations c’est essentiel, il faut se l’approprier.

Il faut des exemples pour comprendre.

Raymond si tu observes des indicateurs qui selon toi traduisent. ..

X : les coordinations en rattrapé.

Raymond : logiquement il faut que j’organise les choses d’une certaine manière.

La première situation du nageur c’est de reproduire les situations de terrien. Situations de tensions minimales.

Ma position pédagogique au lieu de soumettre le problème au hasard, j’anticipe sur les possibles intéressants et nécessaires. Ex les trois plans.

Probablement ce que Zins disait si vous faites du dos à deux bras, vous aurez de bons dosistes.

SAMEDI 14 H00 : Réponses aux questions posées par les stagiaires.

Q : L’apprentissage de la position du coude dans la formation du nageur.

Raymond : je crois que c’est inspiré par Counsilman. Mais si on a été au bord du bassin on se rend compte que ça n’est pas un problème qu’on résout isolément.

Q : La portance ?

Raymond : c’est la force verticale qui naît du déplacement d’un solide dans un fluide et orientée perpendiculairement à la direction du déplacement, elle varie comme le carré de la vitesse. Pour l’avion.

Dans le trajet de la main du nageur en crawl on a constaté qu’il y avait plus de distance parcourue vers le bas et le haut que vers l’arrière.  Ce qui propulse le nageur c’est : un moment donné au lieu d’avoir un point de rebroussement  on a une boucle. Notion de point fixe, point d’appui, c’est par ce que la masse d’appui est réciproque ? que le déplacement est possible.

Mauro : je n’ai pas bien compris, la portance c’est une idée  naïve en général ou simplement dans la nage.

Raymond : c’est une importation de l’aviation. Il faut justifier un modèle théorique compliqué pour être vendu, c’est un modèle anti-scientifique. Voir Hyper n° 234 235.

Il paraît que ma dernière réponse. Mon titre d’article, c’était la propulsion du nageur, deuxième titre la propulsion dans la locomotion du nageur, mécanisme qui fait que pendant un certain temps il y a des forces qui agissent. Si on se recentre sur l’accélération tout est plus clair. Définition : Propulsif : c’est ce qui donne plus de vitesse.

Q : Qu’est ce qu’un bon positionnement du corps ?

Raymond : C’est celui qui permettra d’avoir le moins de freinage et en plus permettra aux propulseurs d’agir.

Q : La pédagogie de l’action peut elle intervenir dans l’approche physiologique ?

Raymond : Quand une direction est intéressante, il faut généraliser la pratique, on ne peut pas passer d’une logique à l’autre tant que la nouvelle n’a pas montré sa prédominance pour éliminer la première.

Q : Qu’est ce que la propulsion en natation ?

Raymond : On sait ce que c’est la propulsion, au  moins le stage a servi à cela.

Q : Le mouvement propulsif le plus efficace possible, création quand comment quand ?

Raymond : la rame, l’ondulation, la rame doit mobiliser la plus grande masse d’eau dans la bonne direction et dans le temps le plus court. Rendre solide l’eau.

Q : La physiologie du nageur ?

Raymond : on n’est passé de la notion de la pompe cardiaque à celle de l’endurance musculaire.

MB : dans la physiologie je prends les éléments qui m’intéressent, ça n’est pas la physiologie qui organise. Ce qui organise l’entraînement, c’est l’idée que je me fais de la manière dont le nageur doit s’y prendre pour devenir efficace, la physiologie intervient mais elle est secondaire, l’augmentation du niveau de force est secondaire par rapport à la technique. Ce qui est important c’est son niveau de construction.

Raymond : on a ici une dimension lien physique physiologie, comment les grandes fonctions agissent pour contribuer à la performance ?

La physiologie est encore prègnante dans les formations.

Q : Quelle est la place du volume par rapport au schéma théorique  du nageur ?

JL Rey : la différence petit club INSEP est surtout quantitative.

Q : La construction de l’arrière ?

Raymond : dans le sensivito sensoriel, si on a plusieurs sens qui contribuent à informer le sensitif, on se rend compte que le plus facile  c’est devant.

Q : L’utilisation des épaules

Raymond : on s’aperçoit que la mobilisation de l’épaule dans toutes les directions permet de gagner en amplitude. Perspective proximo distale, le fait qu’à un certain niveau de liaison des informations qui proviennent du membre supérieur, au niveau du membre sup, 20 000 000 de fibres, dont 16 millions pour l’épaule, 2 millions pour le coude , 2 millions pour le poignet.

Exemple du tir, pour vérifier que le jeu de l’épaule est quelque chose de déterminent. D’ou l’importance du travail de mobilisation de l’épaule.

Q : L’alignement du bassin ?

Raymond : quelles lignes ?

Q : Est ce que le bassin suit les épaules, ou bien reste t-il horizontal ?

Raymond : de quels points d’appuis a t’on besoin ? L’alignement du bassin par rapport à quoi ? Dans les nages alternées si tu tires d’un côté cela aura une conséquence de variation droite gauche, haut bas, et qui se transmettent jusqu’au bassin.

JMM : le troisième battement qui est un peu horizontal, permet de réaligner le corps.

MB : C’est la première fois qu’on parle de la fonction des jambes ?

JMM : une observation

Mauro : on a noté : Albert au début de la semaine, nageait à plat sans accepter les déséquilibres.

MB : lorsqu’en compétition l’entraîneur fait signe au nageur de mettre les jambes dans le dernier

25 m

, qu’est ce qui se passe ?

X : Il accélère.

Raymond : Il faut lire l’article : « Informations exactes et conclusions absurdes. »  Paru dans Sciences et vie.

Confondre l’acte et l’effet. En fin de course le nageur met toute son énergie, conséquence puissance maximale donnée à l’action des bras. C’est la conséquence, ça n’est pas la cause, c’est par ce qu’ils vont plus vite qu’ils mettent les jambes.

Souvenir rapporté de Mégève : On a vécu un truc extraordinaire, on est au bord du bassin, je ne sais pas comment intervenir, je dis les jambes c’est plutôt fait pour équilibrer, Esposito est parti, MB l’a rattrapé.

MB : Franck avait réagit, il disait : « c’est faux, pour terminer ma course, je mets les jambes. »

MB : Il était embêté par ce que c’est son dernier 50m qui est le m plus mauvais. Esposito dit : « dans le dernier

50 m

je ne pense qu’à mettre mes jambes. » Il a pris conscience que ça n’était pas une bonne solution. Je lui ait dit : « dans le dernier

50 m

il faudra continuer à t’appliquer. » Ensuite il a amélioré et battu le record du monde sans augmenter la cadence, ni changer son nombre de mouvements.

Bertrand : le problème, lors des coulées, les jambes sont propulsives.

Raymond : bien sur, cela pousse, à condition d’être à une vitesse faible. J’avais remarqué que les jambes ne se déclenchaient qu’en même temps que les bras.

Bertrand : ce qui me pose problème, je ne pense pas que vitesse jambes + vitesse bras = vitesse finale.

Raymond : dans la locomotion terrienne quand tu pousses sur une jambe, il est nécessaire que la masse du bras opposé vienne équilibrer.

MB : les bras servent à rester aligné. Ils ont besoin de masses pour garder l’alignement, ce qui leur permet de se propulser c’est leurs jambes.

Bertrand : quand je raisonne par rapport aux athlètes, ils ne sont pas dans un milieu homogène. Pourquoi dans l’eau je ne me sers pas de mes jambes en plus de mes bras. Il y a des appuis sur les jambes qui peuvent être aussi propulsives.

Raymond : problème de l’hélice et de la rame, la godille des ballerines permet une pression constante, pour déplacer le corps cela va.

Le char à voile  vent de

50 km/h

permet

180 km/h

en vitesse de pointe.

Le char à voile accélère aussi longtemps que la force agit.

Bras seuls, il va plus vite que jambes seules.

MB : a la fin du diaporama hier j’ai posé des questions, le travail en trains séparés à t-il un sens ?

JL Rey : cela aurait eu plus d’effets si tu avais dit : « le travail de jambes ne sert à rien. »

MB : Je repose la question.

X : d’un point de vue du muscle, on utilise des plaquettes pour se muscler.

Raymond : es tu sûr qu’ils se musclaient ? Ils utilisaient la même force mais distribuée sur un temps plus long.

MB : Aujourd’hui : tous les nageurs utilisent du matériel, sauf M.Phelps.

Mauro : il utilise du matériel pour le sponsor ;

MB : allez vous demander à vos nageurs de ne faire que de la nage complète ?

Bertrand : Non. Je vais sortir du stage je ne vais plus savoir comment je m’appelle.

Bertrand : je ne te dis pas que je vais changer.

MB : pour quelles raisons tu vas continuer à utiliser le matériel ?

David : pourquoi tu vas continuer à l’utiliser ?

Bertrand : c’est pas une question d’être convaincu, hier Raymond tu es intervenu tu as dit les deux systèmes vont cohabiter.

Raymond : ça je le comprends, on ne décrète pas qu’on entre dans la pédagogie de l’action.

MB : d’autant plus que tout ton environnement va s’y opposer.

Q : Technique et pédagogie de l’action comment ?

La technique pédagogique, la fonction du pédagogue, c’est d’aider celui qui apprend à être plus performant. Grâce à une vision et à l’utilisation de tâches susceptibles de permettre au nageur d’atteindre les buts souhaités, ce qui suppose un modèle théorique. Reuchlin : «  la condition d’une pratique concrète valide, réside dans l’élaboration d’une connaissance fondamentale abstraite. » Il faut théoriser sa pratique.

Q : Les outils pour évaluer la performance  et l’action du nageur.

Raymond : Le chronomètre. Il ne rend pas compte de ce qui a été mis en œuvre pour réaliser la performance. Il y a plusieurs niveaux.

Q : Quelle est la place du groupe dans l’enseignement ?

Raymond : Le groupe permet qu’il se passe plus de choses, permet des échanges qui ont enrichis les participants, possibilité de reformuler. Au départ on est un rassemblement, mais comme il faut produire en commun, on devient un groupe. Les entraînés aussi.

A quoi ça sert : pour Wallon il est indispensable au développement.

On est comme l’autre, mais en même temps on n’est pas l’autre, c’est le développement de la personnalité.

Daniel : problème de l’hétérogénéité :

Raymond : un groupe homogène ça ne peut pas exister.

Daniel : un groupe ça ne se décrète pas.

Raymond : dans l’organisation que nous avons adoptée ici, on n’aurait jamais du permettre à quelqu’un d’entraîner son propre nageur.

Q : Dans la formation du nageur y a t-il d’autres objectifs que chronométriques ?

Raymond : de toute évidence, l’objectif chronométrique c’est l’ultime repère, c’est un indicateur du terme à condition qu’il soit formulé au départ.

Comment contourner le paradoxe qui nous amène ? JMM la question à propos du pass compétition, il y a différentes colonnes qui présentent les différents aspects dont les observables, comme on veut être dans la pédagogie de l’action.

David : la crainte qu’on a : sur le document il y a le minimum à atteindre par tâche, on a peur que le formateur se limite à cela.

Raymond : on a voulu regrouper le maximum de fédérations avec l’idée lointaine de se rapprocher de la pédagogie de l’action et on a en même temps dit : « vous êtes libre pédagogiquement. »

JMM : Le PASS est spécifique à

la FFN. Les

observables, on les vire. Dans le « sauve nage » et le « passeport de l’eau », il y a des indications de ce que tu veux mettre en oeuvre.

Quitte à mettre en place des tests ?

On veut se rapprocher…

Raymond : vous êtes dedans ou dehors.

JMM : c’est difficile de passer d’un état à un autre sans état intermédiaire.

Raymond : le premier passage obligé, c’est de faire.

JMM : on propose de faire avec un document qui présente. On ne peut pas les inciter ?

Raymond : Non.

La pédagogie de l’action, le problème m’est posé depuis 1976, les stages de Mâcon avec les CPS et CPD. Rien n’a changé.

MB : on va dire : « Je fais du Catteau, mais il y a un problème de sécurité avec la grande profondeur, je vais mettre du matériel, ensuite quand les problèmes de sécurité seront  résolus, je ferai sans matériel. »

JMM : on peut faire référence au modèle théorique de la nage. Il faut bien tenter de les stimuler.

MB : il y a peut être des choses qui peuvent aider ? Définir le modèle théorique du nageur si on définit ce qu’est un modèle, souvent malheureusement le modèle est implicite.

Raymond dit : ça n’est pas un enfant modèle, mais un modèle d’enfant.

Raymond : Sens du modèle = représentation simplifiée d’un processus ou d’un mécanisme. L’enfant modèle il faudrait que tous les enfants soient comme lui.

Daniel : L’expérience montre que d’avoir vu la cassette dans les formations, nager autrement.

Mauro : pourquoi le premier stage ?

Je suis venu à faire des stages par ce que j’avais besoin dans quelque chose où je me reconnaissais. Il faut quelque chose de stimulant pas trop loin. C’est un document qu’il faudrait faire. Pour moi Digne dingue d’eau, j’avais des difficultés à travailler avec deux ou trois enfants, mais je travaillais bien avec un groupe, je me suis retrouvé dans Digne Dingue D’Eau.

Raymond : Pourquoi êtes vous ici ?

MB : je pense que c’est par ce qu’on s’y reconnaît et qu’il y a des rencontres.

David : au premier stage je ne t’ai pas cru, alors j’ai essayé. Au premier je n’ai pas accroché.

Raymond : Ton problème JMM, il n’est pas résolu.

Mauro : Dinard trois jours de voyage. Il faut un endroit ou tout le monde peut aller pour vérifier.

Raymond : Gabriele a réussi à institutionnaliser dans cinq piscines.

Si Gabriele le fait c’est par ce qu’il me suit depuis 20 ans. Il sait tout ce que j’ai fait.

Département de

la Vienne

: pour que les poussins puissent faire de la compétition ils doivent avoir le sauvenage.

Q : Est ce judicieux de travailler en imposant une vitesse de nage avec des coups de bras spécifiques ? Comment les déterminer ?

MB : non, jusqu’à ce qu’un haut niveau de fonctionnement soit atteint. J’ai pris l’exemple hier.

JLRey : non jusqu’à un certain niveau de fonctionnement. Actuellement à l’INSEP le niveau n’est pas suffisant.

Bertrand : comment déterminer le haut niveau de fonctionnement ?

MB : Situ leur demandes de réduire leur nombre de coups de bras et  qu’ils nagent plus vite en compétition,  alors on est dans le haut niveau .

Q : Comment aller plus loin dans la construction du corps projectile et propulseur ?

Raymond : Niveau d’exigence.

Q : Comment appliquer la pédagogie de l’action dans un groupe de nageurs avancés.

Raymond . ça ne s’applique pas, ça se vit.

Q : L’entraînement à allure de compétition, comment éduquer et conditionner le nageur à une propulsion efficace ?

Raymond : le mot inquiétant c’est conditionné.

JL Rey : en fait, c’est comment il utilise une propulsion efficace qui permet de nager à vitesse de compétition.

MB : l’entraînement à vitesse de compétition. C’est ça la question ?

JLRey : mettre en œuvre les solutions efficaces qui amènent au haut niveau.

JMM : si on disloque les blocs fonctionnels nager à vitesse de compétition ça risque d’être délicat ?

Q : Y a t-il des nouveautés techniques dans les styles de nage aux JO ?

Raymond :  si ton modèle théorique permet d’anticiper l’avenir il est valable.

MB : plus que jamais, le modèle théorique est vérifié après les JO. Phelps, pousse avec les bras et les jambes simultanément. Je pense avoir une vision plus claire des mécanismes.

Comment une espèce d’onde se propage, analogie avec le péristaltisme, dans l’ondulation l’obliquité se déplace et génère des forces propulsives dans le papillon de Phelps. Il faut faire une analyse très fine pour savoir si la propulsion des jambes ne vient pas prolonger celle des bras.

Mauro : le chrono va se réduire dans la performance, le modèle est valide donc de plus en plus de nageurs vont nager comme cela. Ca doit partir de la haute performance des entraîneurs pour interpeller. La nécessité pour les entraîneurs de changer et d’appliquer ce modèle de construction.

Est ce que dans le modèle théorique il y a des hypothèses d’évolutions ou les évolution à venir. ?

BILAN DU STAGE DIMANCHE 2 NOVEMBRE 11H00

Raymond : Et après, qu’est ce que je vais en faire ?

Mauro : deux questions à propos de l’organisation, à qui envoyer le bilan ?

Réponse à : Nolotd@yahoo.fr

Raymond : est ce que certains savent ce que ce stage leur a déjà apporté ?

Mauro : je suis intéressé aux autres .

David : si vous m’envoyez votre bilan et que vous acceptez de le diffuser, il faut le diffuser.

Mauro : si quelqu’un signe, c’est signé, sinon, c’est anonyme.

Raymond : y a t-il des points importants qui n’ont pas été abordés ? Les retours c’est important dans l’idée d’autres éditions du stage.

Mauro : si on peut parler de : «  il peut pas faire, il veut  pas faire. »

Raymond : c’est la manière dont l’enseignant se situe par rapport à l’enseigné, soit l’enseignant n’a pas trouvé la bonne tâche, il n’y a pas de transformation, il n’a pas réussi l’exercice, l’enseignant dit il ne veut pas. Mon expérience de plus d’un demi siècle, je n’ai jamais rencontré un élève qui ne veut pas mais des élèves qui ne peuvent pas, il faut alors se poser la question de comment faire ?

Mauro : il faudrait que Gabrielle reviennent.

Raymond : son appréciation est de moins en moins active.

X : Travail de brasse ce matin.

Charlotte : objectif fin de poussée avec la cheville, premier travail sur les jambes, Raymond est intervenu sur un travail de souplesse. On a ensuite travaillé avec un travail de brasse sur le dos.

X : Travail sur le retour de la jambe. J’ai vu que Raymond demandait que dans le retour les genoux soient vers l’extérieur, car il semble que ce soit un retour anatomique, dans ma pratique, je demandais un genou placé très tôt.

Raymond : si je suis relâché, mes pieds sont orientés vers l’extérieur. Quelles actions impliquent une telle orientation ? Le relâchement c’est l’orientation de la tête du fémur dans la coxo fémorale. C’est problématique d’exercer des poussées. Les grandes fonctions de la motricité humaine : c’est la locomotion ou la préhension.

X : est ce qu’on n’augmente pas le maître couple avec les genoux vers l’extérieur ?

Raymond : en brasse le bassin est arrêté. Notre nageur est en équilibre sur une planche, quand le bassin va être fixé les bras s’allongent

Y : il ‘ma semblé qu’à un moment tu as demandé

Raymond : comment veux tu que les gens soient informé d’eux-mêmes ? C’est un processus sensitivo sensoriel, là s’est posé le vrai problème, comment partir d’un positionnement initial ? Le brasseur efficace resserre de manière passive.

Le problème c’est celui de la lecture du rôle du mouvement dans l’action, ça suppose qu’on donne des points de repères et des informations du sujet par rapport à lui même. C’est important pour la lecture, mais ça n’explique pas le fonctionnement.

Raymond : les repères de transformation pour l’entraînement.

Peut on mettre en relation des niveaux de  performance avec des niveaux de développement du nageur qu’on peut objectiver.

X : Il y a un truc auquel j’ai pensé, les six onze ans. Avec ma nageuse la plus âgée, il va falloir introduire un nouveau questionnement.

Raymond : comparativement avec tes collègues, crois tu que c’est plus performant. ?

Y : depuis quatre ans je ne fais plus de travail à train séparé.

Raymond : Barnades, m’a dit qu’il a gagné deux ans sur la formation du nageur, par rapport à ce qu’il obtenait avant.

JMM : mon problème serait si j’étais entraîneur, tant que je n’ai pas un modèle théorique que je peux justifier comment je peux intervenir ?

Raymond : tu as un modèle implicite, tu ne peux intervenir que par rapport au niveau de construction de ton propre modèle. Faire en sorte que ce modèle devienne de plus en plus fondé par rapport à la physique, par ce que tu vas intégrer de plus en plus de contraintes. Je me suis fait une idée de la manière dont fonctionnait un être humain.

JMM : Il faut oser intervenir, prendre le risque.

Raymond : c’est ta fonction. Soit tu leur apportes une  leçon variée et distrayante.

Bertrand : une question d’entraîneur ? Si on échoue qu’est ce qu’on risque ?

Le pas à franchir, c’est celui là. Ici on se pose des questions, une fois chez nous on va être isolés.

Raymond : moi je dis : « chiche. »

Mauro : « est ce que tu es capable de faire quelque chose qui ne sert à rien au lieu de quelque chose d’utile  ? » Je crois que tu n’as pas le choix.

Z : dans la pédagogie de l’action, si on ne trouve pas la bonne tâche et que l’enseigné ne se transforme pas, j’ai peur qu’on perde la confiance du nageur.

JMM : le nageur à travers l’éducation qu’on lui donne est en permanence en demande d’intervention.

Raymond : Après Digne Dingue d’Eau, j’ai subi de nombreuses critiques, je demande aux autres de faire autrement, et de faire mieux. Le film de Dubois Robin, voulait contrecarrer ce qu’on montrait.

On a loupé un truc. Cette possibilité des maternelles d’entrer dans l’action grâce à ce que Valérie leur avait déjà donné, l’occasion de vivre des situations d’appuis et de suspension, ils feront des situations yeux fermés afin de supprimer les informations visuelles.

Mauro : En Italie on fait en plus du travail avec des rotations (roulades).

Stéphanie : « on n’a plus aucun repère, pour certaines actions. » dit un nageur.

Valérie : Mathieu donne tu les mêmes consignes aux 6 ans et aux 12 ans. Avec des petits on peut jouer sur l’imaginaire. Il faut adapter le niveau de langage au public

Raymond : il y a une distinction à faire entre l’échec et l’erreur.

Mauro : j’ai une solution possible, si le problème se pose au niveau de ceux qui jugent, pour moi il faut toujours avoir une explication de ce qu’on est en train de faire.

Bertrand : je suis arrivé ici, Raymond a mis en avant plein de choses, je suis venu pour trouver des réponses, j’ai trouvé des questions. Si je raisonne en regardant le club comme des groupes séparés, quand je vais être persuadé, soit j’accepte d’être un cygne noir dans le club, soit je vais dans un autre système.

Raymond : il a à mener de front ses deux fonctions de formateur et d’entraîneur.

Fin 12H00

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L'apprentissage de la natation selon Raymond CATTEAU
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