LES DEUX BOUTS DE LA CHAINE
La natation, telle que nous tentons de la présenter est « une ».
Le débutant et le champion se trouvent confrontés aux mêmes problèmes fondamentaux. La construction du corps flottant constitue un pré requis pour aborder sereinement la locomotion dans l’eau. Le corps « projectile-propulseur » en constitue le prolongement logique du stade initial et s’ouvre vers des progrès illimités.
Ces progrès s’orientent dans deux directions : la capacité de nager longtemps et loin, celle d’aller plus vite. Ces deux directions se greffent sur un tronc qui devrait leur être commun : le rendement. En toutes circonstances il s’agit d’obtenir sa performance (ce que l’on est capable de faire) au moindre coût énergétique et informationnel. Ne pas gaspiller son énergie veut dire : « nager juste ».
C’est à mes yeux une préoccupation essentielle et constante.
Dans la construction du nageur il semble préférable de trouver les situations qui, à elles seules, apportent la transformation requise pour passer d’un niveau d’organisation encore un peu « terrien » à un niveau un peu plus « aquatique ».
Pour nous repérer, un modèle théorique de fonctionnement du nageur nous est à la fois indispensable et d’un précieux secours.
Le blog qui s’est construit au hasard des interrogations de ceux qui le consultaient et l’interrogeaient s’est assez rapidement, un peu trop au gré de certains, orienté vers des questions abordées à propos de l’activité de compétition.
Il a souvent montré ou démontré que la qualité de la formation initiale, de base, se répercutait ensuite dans le savoir-faire exigé en compétition.
Cela situe toute l’importance des « premiers pas » lesquels ne se trouvent pas tous abordés dans nos échanges actuels.
Nous sollicitons donc ceux qui travaillent au début de la chaine et en construisent les premiers maillons. Il y a beaucoup de noblesse à s’attacher aux fondations.
A vos claviers ! Comprendre vos difficultés et vous aider à les résoudre nous fait tous progresser.
Raymond Catteau